culture

Du country entraînant et des rythmes endiablés

le vendredi 15 janvier 2016
Modifié à 0 h 00 min le 15 janvier 2016
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

C'est un mariage musical festif, alliant la voix riche d'un chanteur country aux rythmes frénétiques du folklore québécois, qui a conquis les quelque 300 mélomanes réunis à la salle Albert-Dumouchel, samedi dernier.

Denis Miron et les Violons d'Amérique ont enflammé leur public lors de leur prestation constituée d'une trentaine de pièces et livrée dans l'enceinte du diffuseur culturel Valspec au Collège de Valleyfield. Le chansonnier campivallensien a étalé la grande chimie qui s'est installée entre lui et le triumvirat de violonistes chevronnés composé de Myriam Gagner (également pianiste, claviériste), André Proulx et Guy Gagner.

Accompagnés sur scène de Pierre Côté à la guitare électrique, Jean-Guy Grenier  (basse), Sylvain Pouliot (pedal steel guitar) et Sylvain Filiatrault (batterie), l'ensemble «country folklorique» a embarqué l'auditoire qui n'a pu faire autrement que de taper constamment des mains et de se lever pour se déhancher.

De Johnny Cash à Kenny Rogers en passant par Francis Cabrel, Patrick Norman et Paul Daraîche, sans oublier le traditionnel «Old MacDonald had a farm», pièce fétiche du chanteur Denis Miron, la performance offre peu de répit à l'assistance. Les «tounes» du dernier opus de Denis Miron, «Cœur de cowboy», prennent toute leur saveur alors que la virtuosité des violonistes est particulièrement impressionnante lors des pièces instrumentales jouées à un train d'enfer.

C'est d'ailleurs au son des envolées de violons survoltées de la triomphale «The Train» que les vedettes de la soirée ont conclu leur performance sous les applaudissements nourris d'un public comblé. «C'est comme si on était fait pour jouer ensemble», a résumé Denis Miron.