Économie

CEZinc : les parties demandent l’intervention d’un médiateur

le mercredi 01 novembre 2017
Modifié à 11 h 36 min le 01 novembre 2017
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Le conflit de travail en cours à l’usine CEZinc vient de franchir une nouvelle étape. Les deux parties ont convenu de demander au gouvernement du Québec de procéder à la nomination d’un médiateur spécial dans le but de dénouer l’impasse qui persiste dans les négociations. C’est ce qu’a fait savoir le Syndicat des Métallos dans un communiqué diffusé mercredi matin. « Il faut reconnaître qu’après 9 mois de grève, nous sommes dans une impasse. On va essayer de rebrasser les cartes pour voir les choses autrement. C’est pourquoi, nous avons demandé à la ministre du Travail de nommer un médiateur spécial pour aider à trouver des solutions », fait savoir le représentant syndical Luc Julien. Les 371 travailleurs de l’usine CEZinc sont en grève depuis le 12 février dernier, pour maintenir leurs conditions de travail et préserver leur régime de retraite, qui est pourtant en excellente santé financière, selon eux. Rappelons que la dernière offre «finale et globale» proposée par la direction de l’usine CEZinc à ses 371 employés syndiqués a été rejetée dans une proportion de 97 % lors d’une assemblée générale tenue le 2 octobre dernier. Le Syndicat soutenait que cette offre ne comportait pas d’éléments nouveaux comparativement à la première offre faite par l’entreprise, ce qu’avait contredit la présidente et chef de la direction, Eva Carissimi. Entre-temps, les syndiqués ont reçu divers appuis financiers afin de maintenir la pression sur l’employeur, et provenant d’autres syndicats Métallos de même que du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).