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Élections 2017 - Salaberry-de-Valleyfield

Les candidats aux élections de Salaberry-de-Valleyfield ne se font pas de cadeaux

le jeudi 02 novembre 2017
Modifié à 14 h 58 min le 02 novembre 2017
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Le directeur de l’élection municipale de Salaberry-de-Valleyfield, Alain Gagnon, confirme que plusieurs dénonciations envers des adversaires ont été faites par les aspirants candidats lors de la tenue du vote par anticipation les 28 et 29 octobre. Dans le cadre de l’élection municipale 2017, le président de l’élection a indiqué aux candidats que l’article 283 de la Loi sur les élections et référendums dans les municipalités serait appliqué. Il est donc interdit aux candidats d’être aux abords et dans les lieux de votation, afin de permettre un déroulement de l’élection de façon harmonieuse et sans possibilité d’influence des candidats. Devant cette décision, plusieurs aspirants et candidats sortants ont décidé d’utiliser la seule exception possible, soit d’agir à titre de représentant du candidat à la table de vote. Ainsi la présence de nombreux prétendants aux tables, lors de la tenue du vote par anticipation, a fait en sorte que certains d’entre eux se sont plaints du comportement et des agissements de leurs adversaires auprès du directeur de l’élection. «Je l’avoue, je suis intervenu, dit le greffier de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield Alain Gagnon, qui agit pour l’occasion comme directeur de l’élection. Les tables les plus problématiques étaient les 4, 5 et 7.» Sans extrapoler, M. Gagnon souligne qu’il est intervenu à la table du quartier Champlain à quelques reprises. «La candidate France Chenail a fait quelques dénonciations pendant le vote par anticipation. Cependant, j’ai essayé d’intervenir, mais je n’ai pas été témoin de rien. Pour intervenir, je dois prendre le ou les fautifs en flagrant délit.» Gagnon mentionne que c’est la première année qu’il y a autant de dénonciations ou de plaintes. «C’est peut-être attribuable au manque d’expérience en politique des candidats. Les gens ne savent pas ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Je sais également que deux plaintes ont été déposées auprès du Directeur général des élections du Québec. C’était pour des raisons d’affichage dans le quartier Champlain. Dans un autre quartier, il y a même un candidat qui a pris le logo de la Ville pour le mettre sur ses pancartes. C’est illégal. Il n’avait pas le droit. Il faut comprendre que c’est une propriété intellectuelle de la Ville.» Du côté de France Chenail, candidate au poste de conseillère municipale dans le quartier Champlain, elle insiste sur le fait qu’elle a fait une campagne électorale propre et transparente. Qu’elle s’est toujours conformée à la réglementation. «Je ne ferai pas de débat public et je n’ai pas à me justifier, confie France Chenail. Ce que je peux dire c’est que mes adversaires doivent se renseigner sur ce qu’ils peuvent faire. Tout est inscrit dans la brochure. Ils n’avaient qu’à la lire.»

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